L’avancée de la nouvelle technologie dans le domaine de la médecine n’est plus un secret de polichinelle. Dans l’optique de réduire le taux de mortalité infantile à travers le monde, des chercheurs américains ont mis en contribution leur savoir, pour développer une intelligence artificielle capable de prédire les naissances prématurées.
Aux États-Unis, précisément à l’École d’Ingénieurs McKelvey de l’Université Washington à St. Louis, une équipe de chercheurs s’est penchée à l’amélioration de la prise en charge de grossesses à risque en développant une intelligence artificielle permettant de prédire les naissances prématurées.
Trentaine de semaine
Cette avancée technologique, permet de déterminer les naissances prématurées dès les 31 semaines de grossesse. Et ces conclusions ont été publiées dans la revue scientifique PLoS One.
Parmi ces chercheurs qui ont travaillé sur cette intelligence, le professeur Arye Nehorai a apporté ces détails dans les colonnes de la revue scientifique PLoS One : << Notre méthode prédit les naissances prématurées en utilisant des mesures d’électro hystérographie et des informations cliniques acquises vers la 31e semaine de gestation avec une performance comparable aux normes cliniques utilisées pour détecter le travail imminent chez les femmes présentant des symptômes de travail prématuré >>.
Des millions de nourrissons meurent
Il faut rappeler que l’une des causes de la mortalité infantile chez les femmes reste sans doute les naissances prématurées. Et selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 15 millions de nourrissons naissent trop tôt chaque année, soit plus d’un nourrisson sur dix.
Ibrahima Sory DIALLO