lundi 29 avril 2024 :
Menaces grandissantes de pollution à Dixinn, la société de pêche « Djoliba » pointée du doigt
L’UGANC prépare ses candidats, au prochain concours d’agrégation du CAMES
Sauvegarde des données informatiques : quelques conseils pratiques de Bakaramoko KABA
Projet Terra Africa : les journalistes bénéficiaires guinéens formés sur le Fact-checking
Alerte à Gaoual : qui détruit la forêt communautaire de Dounki Bamba ?
Journée Mondiale de l’Eau en Guinée : entre discours officiel et réalités critiques !

Projet Terra Africa : les journalistes bénéficiaires guinéens formés sur le Fact-checking

 Le désordre informationnel reste un grand défi pour les professionnels de l’information en Guinée. Pour les sensibiliser et les préparer aux enjeux liés à la désinformation, les journalistes bénéficiaires du projet “Terra africa” ont suivi une formation en fact-checking du 25 au 29 mars à Conakry. Ainsi, ces journalistes ont été outillés sur les processus de vérification des faits. 

Une dizaine de journalistes bénéficiaires du projet Terra AFRICA porté par CFI Media, sous financement du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, ont été formés en vérification des faits. Durant cinq jours, ils ont appris à reconnaître une fausse information, vérifier son exactitude à travers des outils de vérification, comprendre les motivations des leurs auteurs, quel sont leurs objectifs et leurs conséquences et aussi des méthodologies à adopter pour réussir à les déconstruire. 

Les axes prioritaires 

L’objectif du fact-checking étant de rassembler des éléments factuels et objectifs pour vérifier la véracité des faits ou l’exactitude des chiffres présentés. Il arrive que des photos ou des vidéos soient sorties de leur contexte. D’où la nécessité de vérifier les faits. « L’idée est de proposer un contenu qui soit au plus complet possible, c’est-à-dire questionner leur propre rapport en tant que journaliste à l’information. Voir s’ils s’informent davantage sur les réseaux sociaux ou sur les médias traditionnels via le bouche à oreille etc. C’était aussi de s’interroger sur les sources de la désinformation, qui sont aux manettes de la désinformation. Un autre enjeu a été de se questionner sur comment on distingue les croyances, les préjugés, les stéréotypes et qu’est ce qui relève profondément de la désinformation. Et ensuite on a passé du temps à manipuler les outils qui permettent de faire un travail de vérification solide », explique Noélie Coudurier, formatrice. 

 Une opportunité pour les bénéficiaires 

Les journalistes bénéficiaires affirment avoir acquis des connaissances en techniques de vérification des faits. « J’ai eu beaucoup de connaissance sur le fact-checking notamment sur la procédure de vérification qu’on a appelé méthodologie, autres choses que j’ai eu dans cette formation c’est les outils de vérification de faits », témoigne BoeBoe Beavogui, journaliste à Guinéeline.com. Tout comme BoeBoe Beavogui, les journalistes bénéficiaires sont très satisfaits des techniques acquises dans le cadre de la lutte contre la désinformation en Guinée.

Partages d’expériences 

La session a été appuyée par l’intervention de journalistes fact-checker notamment de l’AFP factuel et des structures telles que Ablogui et Guinée Check. Elle a permis aux participants de comprendre l’ampleur de la désinformation dans le paysage médiatique guinéen.

Se former pour mieux protéger l’environnement 

Cette énième formation s’inscrit dans le programme d’une série de formations en lien avec les enjeux du changement climatique et de l’environnement dans le cadre du projet “Terra Africa”. Les journalistes bénéficiaires ont une fois encore renforcé leurs capacités à travers cette formation en fact-checking. « D’une manière globale, il y a une évolution aujourd’hui quand même ils sont en mesure de traduire les choses de façon très concrète et avec une certaine connaissance de ces choses. Deuxième choses que je constate c’est que les écritures ont évoluée parce qu’ils écrivent en connaissance de causes et surtout les approches de traitement de ces informations sont clarifiées », déclare Dr Bangaly Camara, expert local du projet en Guinée. 

Ibrahima Sory BAH 

Partagez l'Article
Facebook
Twitter
LinkedIn
Telegram
WhatsApp
Email
Oumar Bagou

Oumar Bagou

Autres articles

Pèche

Élevage

INTERVIEWS

WEB RADIO

GalErie

Suivez-nous