Dans une démarche visant à réduire les risques liés aux catastrophes et à minimiser les pertes, le Comité National de Gestion des Catastrophes a dévoilé son plan stratégique national lors d’une conférence tenue le jeudi 16 novembre au ministère de l’Environnement.
Cette présentation s’inscrit également dans le cadre d’une collaboration avec les médias nationaux, promouvant une information précise pour le bien-être de la population, une initiative du Réseau des Médias Africains pour la Santé et l’Environnement, établi depuis 2019.Le rôle spécifique du Comité, créé en 2019, est de prévenir et coordonner les actions en cas de catastrophes. En 2023, le gouvernement a apporté son soutien à plus de 2 000 personnes touchées par des calamités
« Le comité national de gestion des catastrophes a pour mission l’élaboration, la conception et la mise en œuvre de la politique du gouvernement dans le cadre de la prévention et la réduction des catastrophes et d’en assurer le suivi, dans le cadre de la gestion. Le centre est là à collecter des informations pour pouvoir préparer le relèvement et la reconstruction », a indiqué Alhassane Barry directeur en charge de la gestion des catastrophes et urgences environnementales au ministère de l’Environnement.
Mise en œuvre des recommandations
Le plan stratégique du centre comprend des campagnes de sensibilisation, l’évaluation des risques et des catastrophes, la mobilisation des ressources nécessaires, la participation aux opérations d’indemnisation, la création de projets de réhabilitation et de reconstruction, et la mise en œuvre des recommandations des conférences mondiales sur la gestion des risques de catastrophes.
« Le centre a pu réaliser des acquis comme la mise en place d’une base de données pour la gestion des catastrophes. Une catastrophique digitalisée des zones à risque en cours de finalisation, des points focaux installés dans toutes les préfectures de la Guinée, des communautés de veille sont installées dans le grand Conakry, » a ajouté le directeur en charge de gestion des catastrophes et urgence environnementale.
Moussa Iboun Conté, coordinateur du Réseau des Journalistes Africains pour la Santé et l’Environnement, encourage une implication accrue des médias dans la communication préventive des catastrophes.
Il a souligné l’importance de créer un lien entre les journalistes et les acteurs de l’environnement et de la santé : « Il ya certes eu des efforts pour éviter des cas malheureux, il va falloir anticiper sur la communication, par le biais de notre réseau. Nous souhaitons établir un pont entre les journalistes et les acteurs de l’environnement ainsi que ceux de la santé, tout en nous sollicitant pour pouvoir cultiver une confiance ».
Un grand rôle des médias
Les défis à relever dans la réduction des risques de catastrophes comprennent le renforcement des capacités des cadres et des structures de gestion des risques, l’augmentation des investissements, et l’intégration de la gestion des risques dans les programmes éducatifs. Le responsable du centre sollicite une collaboration étroite avec les médias, soulignant leur rôle crucial dans cette initiative.
Fanta BARRY