Après le lancement du projet Terra Africa à Abidjan et une formation en ligne sur le climat et genre, les quatre médias bénéficiaires du projet en Guinée ont entamé ce mardi à Conakry une autre formation sur le thème “Journalisme de Solution”. L’objectif est de former les journalistes sur la manière d’apporter des propositions de solutions aux problèmes liés aux questions climatiques, sans dramatiser.
Le journalisme de solution est un genre journalistique récent qui est nouveau pour les journalistes, d’où la nécessité de les former pour mieux traiter les sujets environnementaux. Pendant ces cinq jours, les 8 journalistes auront de nombreux intervenants et seront également outillés sur la façon de traiter les problèmes de société en adoptant une approche orientée solution. Ils apprendront une nouvelle manière de voir le travail journalistique et recevront de nouvelles idées de reportages.
Selon Rim MATHLOUTHI, experte, formatrice, cet atelier va permettre aux journalistes “de comprendre le journalisme de solution afin de l’intégrer dans leurs médias et de pouvoir aborder les problèmes de l’Afrique sous un nouvel angle”.
Boy Boy BÉAVOGUIE, participant à cette formation, a de grandes attentes : « À la sortie de cette formation, j’aimerais que mes articles aient un impact sur mes lecteurs tout en sensibilisant les communautés grâce au journalisme de solution ».
L’agence française de développement, CFI, qui accompagne les journalistes dans ce projet Terra Africa, vise à former les bénéficiaires du projet dans le traitement transversal des enjeux environnementaux. ” La formation sur le journalisme de solution est la troisième sur cinq prévues dans le projet. Elle permettra aux journalistes de travailler de manière efficace et de prendre des décisions éclairées sur les questions environnementales lors de grandes rencontres“, explique Tamara VILARINS, responsable du projet Terra Africa.
La prochaine formation portera sur le Fact-checking , un atelier de débats dans lequel les différents acteurs impliqués dans le traitement des informations liées aux changements climatiques seront également impliqués. Cela inclut les ONG, les scientifiques, le gouvernement et même ceux qui ont des perspectives différentes.
Fanta BARRY