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Coronavirus en Guinée : le secteur du transport frappé de plein fouet par la pandémie

Le transport est l’un des secteurs les plus touchés par cette période pandémie, il subit de partout les ennuis du virus. C’est dans son aspect économique que l’impact s’est fait beaucoup sentir. Syndicat, chauffeur et usagers tous subissent de la même manière l’impact de la covid19.

Jusque-là, le monde n’avait pas eu à faire face à une crise aussi redoutable que le coronavirus. Au-delà de ses victimes humaines, c’est les systèmes sur lesquels se reposent les pays d’être victime du virus. Partout à travers le monde plusieurs secteurs ont été mis à rude épreuve par l’effet dévastateur du virus. En Guinée le secteur du transport terrestre interurbain n’a pas été en marge. Il a été sérieusement touché.

Il a beaucoup ressenti les méfaits du virus par la volonté des autorités de minimiser la propagation du virus, en imposant des mesures restrictives. Notamment la limitation à trois le nombre personne dans un taxi qui pouvait prendre jusqu’à cinq passagers avant la COVID19. Cela a conduit à l’augmentation du prix du transport, le tronçon multiplié par deux.

Cette situation a impacté négativement les professionnels du transport interurbain. « Comprenez-vous que nous, notre travaille c’est de transporter, maintenant on ne transporte plus, les gens ne nous paient plus. Economiquement qu’on ne peut considérer qu’on a un avantage, il y a rupture totale de transport de personnes, de marchandises, donc au vu de tout ça, nous avons eu des pertes énormes » se lamente le secrétaire général de la section syndicale communale des transporteurs dans la commune de Ratoma, Elhadj Mamadou Yaya Baldé.

Les conducteurs de taxi sont aussi touchés par la crise. En dépit de la multiplication du prix du transport par deux, le tronçon, ils ont du mal à assurer la recette. Certains patrons se montrent très exigeants. « Avant la covid on donnait 100 000 fg par jour comme recette mais maintenant, ça varie entre 80 000 gnf et 85 000 gnf.  Il y a d’autres patrons qui n’ont pas accepté de diminuer pour leurs travailleurs » affirme un conducteur de taxi, rencontré dans les rues de Conakry.

Quant aux citoyens, se déplacer à Conakry est semblable à tirer le diable par la queue. « Vraiment ces mesures ne favorisent pas le déplacement des citoyens », témoigne un étudiant, usager des transports en commun avant de pointer un doigt accusateur aux autorités.

Pour soulager les populations, certaines personnes estiment que le gouvernement avait prendre des mesures d’accompagnement notamment la diminution du prix du carburant à la pompe. On le rappelle, de nos jours, le litre de carburant est vendu à 9.500 GNF.

 

Ibrahima Sory BAH

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Oumar Bagou

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