samedi 27 juillet 2024 :
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Lisso (Boffa) : les populations souffrent du manque d’agents de santé…

Le système sanitaire communautaire est l’un des secteurs qu’il faut forcément améliorer en Guinée. Dans la préfecture de Boffa (153 km de Conakry) précisément à Lisso (sous-préfecture), la population est confrontée à ce problème d’amélioration de leur service de santé. Dans cette localité, le centre santé dispose de cinq postes et traverse des difficultés énormes.

Parmi tant de maladies, le paludisme est beaucoup plus fréquent à Lisso. Avec une population de 13.335 habitants, établie sur 10 districts ; les normes requises pour des soins appropriés font défaut. Encore que la position géographique du centre joue en défaveur des populations environnantes.

« Lisso est une sous-préfecture qui est excentrée par rapport à sa zone desservie. Quand je parle de sa zone desservie, Lisso se borde jusqu’à la frontière de Télimelé. Et une partie de Kolia. Vous imaginez maintenant comment l’inaccessibilité de la zone devient difficile », explique Namory Traoré, médecin suppléant.

Dans ce centre de santé, le taux de consultation est moins élevé, à cause du fait que, l’accès n’est pas facile. Aussi même que l’infrastructure hospitalière présente un état piteux. « Ici le taux de consultation est très peu, cela est lié à la distance qui sépare le centre aux autres districts. Le plus proche des districts est à 10 km de Lisso. Par jour, je ne reçois pas plus de cinq malades. Trois ou deux par jour et tout cela par manque de route et d’entretien du bâtiment qui abrite le centre de santé. Et les maladies les plus fréquentes, ce sont le paludisme, les IRA et la diarrhée », regrette Namory Traoré.

Au centre de santé de Lisso, la prise en charge des malades se fait, mais avec des moyens matériels très limités, le plan d’approvisionnement en médicament n’est respecté et appliqué comme cela se doit. « Avec cette situation, la détérioration au niveau des patients ne se fera pas attendre. Aussi que le matériel du travail ne répond pas aux critères requis pour une meilleure prise en charge », fait remarquer le médecin suppléant.

Aliou Diallo et Alimou Satina Diallo de retour de Boffa

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Oumar Bagou

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