Sous la houlette du Ministère de l’enseignement Supérieur et de la recherches scientifique et de l’Innovation, en partenariat avec d’autres départements ministériels tel que le ministre des télécommunications et de l’économie numérique, s’est tenue ce jeudi 27 Avril 2023, la finale du HACKATHON à l’occasion de la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des technologies de l’information et de la communication TIC à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry.
Cet événement s’inscrit dans le cadre d’une initiative lancée le 8 mars dernier à l’institut Supérieur des technologies de Mamou par la ministre de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation, Dre Diaka Sidibé pour promouvoir l’engagement des jeunes filles dans les filières technologiques dans les universités du pays. Selon Dr Facinet Conté, secrétaire général du MESRSI, cet événement est une véritable vitrine de l’innovation, de l’entrepreneuriat dans le secteur de la technologie en milieu universitaire et surtout de la jeune fille en Guinée.
Rencontre de plusieurs jeunes filles des Universités
Ce concours a réuni plusieurs groupes de jeunes filles venus des différentes universités du pays pour révéler le défi et remporter le grand prix à l’issue du Hackathon. « Les technologies de l’information et de la communication est un domaine qui me retient par ce que tout est logique, il faut programmer et ce côté code est très excitant. Une fois dans la vie du programmeur on ne peut plus s’en passer », explique Fatoumata M’Balou Camara étudiante de la licence 3 en MIAGE à l’université Koffi Annan de Guinée, finaliste de ce concours.
Ce hackathon est un marathon d’idées dans le cadre de la recherche des solutions technologiques pour la valorisation du contenu local. Cependant, très peu de jeunes filles s’aventurent vers les domaines techniques et scientifiques autrefois réservés à la gente masculine. « On a l’impression que les jeunes filles sont stigmatisées surtout dans ce secteur là, c’est donc l’occasion de rappeler à toutes les filles qu’elles sont aussi capables que la gente masculine d’adhérer à tous les postes en rapport avec les télécommunications et le numérique. Raison pour la quelle nous sommes très fiers de participer à cet événement et nous estimons que cela va perdurer », lance Fatoumata Binta Diallo, directrice communication de l’agence nationale du service universel des télécommunications et du numérique.
Créer des vocations chez les jeunes filles
Pour le Dr Alpha Kabinet Keita, recteur de l’université Général Abdel Nasser de Conakry, à travers cette initiative, les jeunes filles feront de la technologie et de la technique leur vocation. « Notre institution à l’image des institutions d’enseignement supérieur met tout en œuvre pour que les jeunes filles se sentent à l’aise dans les disciplines scientifiques. Nous créons des vocations chez les jeunes filles. Nous mettons en œuvre un écosystème qui favorise leur apprentissage tout en écartant les barrières physiques érigées dans leurs têtes qui les repoussent des disciplines techniques et scientifiques », affirme-t-il.
Faire aimer la technologie aux jeunes filles
Ces initiatives vont sans doute créer des vocations chez les jeunes filles qui sont pétries de talent mais qui hésitent à faire carrières dans les domaines des TIC.
Mamadou Kindy BAH