Pas de panique ! Ce n’est rien de divin encore moins de la sorcellerie, il y a bien une explication scientifique de ce phénomène aérospatial.
L’entreprise SpaceX d’Elon Musk a lancé dans l’espace un lot de satellites destinés à constituer le réseau Starlink (maillage de plusieurs milliers de satellites dédiés à relayer des flux Internet). Son objectif est de permettre un accès libre à internet à haut débit dans les coins les plus isolés de la planète terre.
Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de Starlink :
Ce système est développé et construit depuis 2015 par SpaceX, la société d’Elon Musk. Les satellites sont lancés en orbite par lots, chaque lot contenant entre 15 et 56 satellites. Début 2024, il y a près de 6 000 satellites Starlink en orbite. À terme, SpaceX prévoit de construire une constellation massive de 12 000 satellites, avec une expansion possible à 42 000 satellites plus tard selon l’entreprise.
Qu’est-ce que le train de satellites Starlink ?
SpaceX envoie un certain nombre de satellites à chaque lancement. Voyageant à la même altitude et à la même vitesse, ces satellites orbitent initialement la Terre en grappe. C’est ce que nous voyons comme le “train”.
Les satellites Starlink apparaissent comme un “train” de lumières pendant plusieurs jours après le lancement. Pendant ce temps, ils sont facilement visibles à l’œil nu.
Toutefois, le “train” de satellites Starlink est souvent confondu avec un OVNI en raison de son apparence un peu nouveau.
Le communicateur scientifique Éric Gagnon animait le 28 août une activité d’observation du ciel étoilé au Camping Le Genévrier, à Baie-Saint-Paul.
« Si vous avez observé une ligne incroyable de points lumineux dans le ciel étoilé le 28 août au soir, pas de panique! », lance Éric Gagnon. « Vous êtes parmi (ceux) qui ont observé un train de satellites Starlink », explique-t-il rapporté par StrarWalk.
Inutile donc de paniquer, ce que nous, ou du moins ce que vous avez aperçu cette nuit en Guinée est sans doute, des satellites Starlink. Et sûrement, ça ne sera pas la dernière fois, il faut commencer par s’y habituer, car dans les mois et les années avenir, il aura assez de satellites au dessus de nos têtes.
Alpha Oumar Bagou BARRY