Désertées il ya des mois durant, les plages de Kassa ont rouvert avec des conséquences économiques pour les gestionnaires hôteliers. Baisse d’accueil des clients, fermeture des lieux… Mamadou Bah, gestionnaire d’un hôtel à Kassa, revient pour Universciences sur les difficultés rencontrées pendant ces mois de fermeture, à cause de la pandémie de Coronavirus.
Cela n’a pas été un rêve mais plutôt une réalité : les nageurs, les promeneurs, les sportifs en pratique individuelle ont été, pour des mois, contraints au chemin de la plage de Kassa. De ce fait, les gestionnaires hôteliers se sont retrouvés sans activité accompagnée de difficultés pour avoir de l’argent mais aussi une baisse considérable de fréquentation des clients.
Des mois de difficultés
« Ça a été un peu chaud du côté des îles, notamment à Kassa. Parce que quand la maladie de covid-19 est venue, le coin n’était pas comme avant ; parce qu’on ne recevait pas assez de clients comme d’habitude et il ya un certain moment, la plage était fermée pour des mesures sanitaires, du coup, on a aussi fermé les bars et les hôtels. On a fait un long temps, tout était fermé ; sauf vers la fin de l’année 2020, on a pu reprendre les activités », témoigne Mamadou Bah, gestionnaire d’un hôtel à Kassa.
Une reprise à pas de caméléon
Les activités nautiques ont repris petit à petit sur la plage avec une forte affluence, « quand on a recommencé les choses, vu que les gens ont recommencé à revenir ; parce que pendant que c’était fermé, les gens ont hâte de revenir et ils s’apprêtaient qu’on ouvre le coin. Et lorsque nous avons rouvert, les gens en grand nombre et jusqu’à maintenant, ils ne cessent de venir », explique Mamadou.
La non fréquentation des lieux a été un mal
Des pertes ont été enregistrées, la non fréquentation des gens sur la plage aura été en grande partie la cause. « On est resté longtemps sans clients. Dans ce cas, on ne pouvait pas gagner de l’argent. Donc les pertes se situent à ce niveau », souligne ce gestionnaire d’hôtel.
Rendez-vous en décembre et janvier pour plus d’argent
Avec cette situation épidémique qui n’est toujours pas terminée, les gestionnaires hôteliers ont espoir de se rattraper financièrement aux mois de décembre et janvier prochain qui occasionnent habituellement la venue nombreuse des gens.
Propos recueillis par Aliou Diallo et Alpha Oumar Bagou Barry
Décryptage : Amadou Dari Diallo